Ce mois-ci, nous allons vous exposer une des multiples facettes de la notion de couple : l'Amour platonique.
À partir de notre propre expérience et loin d’en donner une définition académique, nous vous exposons brièvement à travers ces lignes ce qui nous a été offert d’expérimenter.
Différentes facettes du couple
À l’évocation du terme “couple”, nous pensons bien souvent en premier lieu (voire uniquement) au couple sentimental et/ou marital.
Il existe pourtant d'autres formes de couple qui n'en sont pas moins extraordinaires et emplies d'une capacité d'amour merveilleuse :
- "maître et disciple" par exemple qui nécessite des deux parties une confiance, un respect et une dévotion sans faille.
- Humain et animal domestique.
- Humain et élément de la Nature.
- Etc… Pour n’en citer que quelques-uns.
Toutes les formes de couple, et d'une certaine façon toute rencontre de l'Autre, peuvent donner lieu à une possibilité d'éveil individuel et mutuel. Il nous faudra certainement, un jour, fréquences montantes, apprendre à nous partager et nous aimer en "couple" dans chaque rencontre. C’est à dire dans un investissement, un engagement total et au travers d’un amour inconditionnel !
Car, loin d’être hasardeux, nos croisements sont, selon nous, le fruit d'une nécessité à la reconnexion de soi et du Soi.
Dans cet article, nous aimerions vous parler de l'amour platonique au travers des relations que nous qualifierons "d'âmes sœurs", celles ouvrant les possibles à une communion de pensées et une élévation spirituelle mutuelle.
Une expérience transcendantale
Il y a une vingtaine d'années, Yan faisait cette fabuleuse rencontre aussi jouissive qu'enseignante d'une femme à "l'âme sœur", partagée dans ces quelques lignes de son livre Les Maladies du Bien :
“Nos partages me transportaient dans des sphères d’une grande beauté. Tu étais devenue ma muse et je te l'avouais !
Ma pratique me poussait parfois dans mes derniers retranchements et réveillait toute la puissance du spirituel. Mes prières prenaient, d’une certaine façon, un côté permanent. L’urgence qu’elles provoquaient enjoignait à l’écriture. Tu m’avais définitivement convaincu du bien-fondé de la trans-mission. On ne pouvait pas, selon toi, laisser de telles expériences blotties dans le silence de papiers cachés. Le secret de mes tiroirs devait s’ouvrir !
Cette tardive acceptation déclenchait en mon sein une débauche complète de mots. Le suc de mon être coulait à flots sur l'océan blanc de feuilles noircies aux vagues de mes phrases. Une large plage des possibles s’ouvrait sans aucun dommage « co-littoral ». Avais-tu seulement compris la source jaillissante d’inspiration que tu étais en train de devenir pour moi? Malgré tout, je demeurais souvent insatisfait des descriptions que je livrais de nos échanges les plus intenses. J'aurais tant aimé pouvoir décrire l’incroyable intensité que transportaient ces circonstances. Et surtout les sommets vers lesquels ils nous laissaient ivres d’un bonheur simple et concret. C’était prodigieux de goûter au plaisir de ce que nous nous offrions.
Christina, mon amour, tu ne serais jamais, ô grand jamais, ma femme mais Une Femme !!!
(…)
Au-delà des apparences, il ne demeurait aucun risque à te vouloir pour «Femme».
Notre relation avait commencé dans la vérité d’une phrase venue de l’au-delà (NB : « Nous allons vivre une très grande histoire d’Amour ») et cette histoire restait pour toujours de nulle part. Elle était née en marge de ce que nous vivions séparément dans nos vies respectives. Cette aventure avait vécu déconnectée de nos relations de couple et c’était ainsi qu’elle continuait d'être au monde. Cet exceptionnel se dirigeait comme naturellement vers un paroxysme de dons mutuels.
Mélange de nos infinis…
Je remerciais chaque jour des offrandes que nous nous faisions l’un l’autre; des partages qui nous grandissaient en nous transe-portant jusqu’au milieu de nos firmaments. Cœurs et esprits s’entremêlaient jusque dans le sillage du cortège des chariots de feu.
Telles des comètes, nous nous consommions à blanc.
Assis côte à côte dans ce véhicule et nos yeux se rouvraient sur ce parking désert. Il était devenu, ensemble, et comme miraculeusement, une piste de décollage pour le fond de la voie lactée. Le voyage avait débuté, ton parfum en élixir, ton effleurement en stupéfiant et ton âme en guide d’inspiration. Quelle bénédiction de pouvoir franchir d’une simple et folle foulée tous les a-priori ! Ils volaient en éclats… Éclats de supernovas. Nous avions porté un fruit sans même nous en rendre compte durant ces dernières années.
Maintenant, nous demeurions en mesure de le cueillir et d’y goûter. Il donnerait une force nouvelle à l’arbre de nos parcours respectifs.
Une ascension vers de nouveaux sommets nous était-elle donc promise ?»
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