Le sujet peut paraître glissant au premier abord (sans mauvais jeux de mots) voire brûlant, il nous semble pourtant central dans les comportements inconscients qui nous régissent depuis des millénaires. Dans cet article, nous allons donc essayer de vous proposer un éclairage, à la lumière de notre propre expérience et de notre conscience actuelle, de ce que nous croyons être un des éléments cruciaux de la déviance et de l'enfermement d'une grande partie de notre Humanité.
Le sexe de la femme représente naturellement la vie, le passage de la naissance mais aussi le lieu de la jouissance. Pourtant, qu'avons-nous fait de ce sexe ?
Pour les accouchées occidentales, il est devenu un simple lieu obstétrique et trop souvent sous les mains de la science où les périnées se voient coupés à outrance.
Dans certains pays d'Afrique, on en vient même à priver la femme de la jouissance en lui enlevant le clitoris. Nous semblons avoir beaucoup de difficulté à laisser vivre cette vulve pour ce qu'elle est : Une des expressions de la puissance du féminin dans la matière.
Soit diabolisée, soit propice au culte pornographique, nous ne semblons pas pouvoir trouver une voie intermédiaire faite d’émerveillement joyeux comme nous pouvons l'être devant le spectacle d'un lever de Lune, de soleil ou d'un ruisseau qui coule.
Notre inconscient reste donc peuplé de tabous, de croyances, d'histoires en tous genres autour de cette chair qui garde, il est vrai, encore de nombreuses parts de mystère.
Comment les femmes peuvent-elles se sentir bien dans leur corps et dans leur sexualité face à toute une montagne de préjugés, de jugements, de conditionnement autour de leur propre sexe ?
Viennent trop souvent s'inviter au sein de l'acte charnel, la honte, la culpabilité voire la peur.
Une femme qui assume pleinement sa vulve peut encore aisément être prise pour une catin. Sans oublier qu'une prostitution menée de main de fer par des proxénètes reste toujours d'actualité, maintenant le «pouvoir» de l'homme en place... Et quelle odieuse place !
Comment l'homme pourrait-il ainsi se positionner de façon saine à son propre féminin intérieur et dans sa relation d'avec la femme de manière équilibrée ? Comment pourrions-nous tenter de sortir de ce cul-de-sac ?
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