Je remercie Marie-Aude Bourson pour m’offrir de m’exprimer sur un de mes thèmes préférés : la responsabilité.
Quel magnifique mot !
Quelle beauté dans l’enthousiasme qu’il peut créer quand nous entendons sa royauté ! Je ne pouvais pas le laisser tout seul et il m’a semblé vital d’associer une merveilleuse amie à ses côtés. Je lui ai ajouté un ingrédient suprême qui me semble nécessaire et pleinement justifié. À la fois, il allège le poids que nous pourrions mettre dans une interprétation ordinaire et basique et il met en résonnance une multitude de facettes qui portent vers notre espace intérieur. La somme des deux amène un constat d’élévation, et un basculement… Et si la responsabilité invitait à réaliser un véritable pont, quelle serait sa douce amie ?
Ah, la conscience ! Un grand mot, si divin ! Je ne vois que celle-ci qui puisse susciter l’intérêt de tout être humain. Elle est celle du grandir, de l’initiative vers l’immensité, de l’applaudissement interne. Elle est porteuse des clés de réjouissances intérieures. La conscience apporte la transcendance à la responsabilité.
OBLIGATION OU RESPONSABILITÉ ?
Yvan Amar, un merveilleux sage du siècle dernier que je cite dans un de mes livres sur la voie initiatique et la transcendance, « Egypte, le passage » (1), dans lequel j’ai retranscris une de ses conférences, nous parle « de l’obligation de conscience ». Le mot « obligation » semble fort dans un monde où nous nous sentons déjà acculés par beaucoup de règles qui semblent nous forcer à agir dans un sens qui ne nous correspond pas forcément.
La responsabilité est-elle une voie qui ravive la flamme ? Ou celle qui semble confronter et donne envie de réaliser un pas de retrait ?
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